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Modifications des phonèmes

مشخصات کتاب

Modifications des phonèmes

دسته بندی: خارجی: فرانسوی
ویرایش:  
 
سری:  
 
ناشر:  
سال نشر:  
تعداد صفحات: 4 
زبان: French 
فرمت فایل : PDF (درصورت درخواست کاربر به PDF، EPUB یا AZW3 تبدیل می شود) 
حجم فایل: 96 کیلوبایت 

قیمت کتاب (تومان) : 41,000



کلمات کلیدی مربوط به کتاب تغییر صدا: زبان و زبان شناسی، فرانسه، آوایی



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توجه داشته باشید کتاب تغییر صدا نسخه زبان اصلی می باشد و کتاب ترجمه شده به فارسی نمی باشد. وبسایت اینترنشنال لایبرری ارائه دهنده کتاب های زبان اصلی می باشد و هیچ گونه کتاب ترجمه شده یا نوشته شده به فارسی را ارائه نمی دهد.


توضیحاتی درمورد کتاب به خارجی

MODIFICATIONS DES PHONEMES
Lorsqu'on parle, les phonèmes ne se trouvent pas à l'état isolé. Il leur arrive de coïncider avec un
mot, tels par exemple — où [ ], à [ ], et [ ], haie [ ], eau [ ], etc. Mais les phonèmes font presque
toujours partie de groupes accentuels où ils sont en contact avec d'autres sons. Vu le caractère continu
de la parole, notre ouïe perçoit non pas des sons isolés mais des unités plus ou moins longues : syllabes,
groupes accentuels, syntagmes, etc. Les phonèmes se combinent donc dans la phrase, exerçant les uns
sur les autres une influence plus ou moins grande et subissant diverses modifications. Ils se superposent
en partie, l'implosion du deuxième son se faisant au moment de l'explosion du premier, l'un empiétant sur
l'autre. Ou bien, le caractère du son varie plus ou moins considérablement suivant qu'il est accentué ou
non.
L'étude de ce phénomène porte souvent le nom de «phonétique combinatoire» (B. Malmberg, H.
Sten). On lui donne également le nom de «loi phonétique» puisque l'apparition de tel ou tel son est
dictée par sa position phonétique déterminée et que le phénomène a la valeur d'une loi. Voici un
exemple. Une consonne suivie d'une voyelle labialisée se prononce avec la projection des lèvres en
avant : loup [ ].
Les modifications s'effectuent le plus souvent à l'intérieur d'une syllabe, les sons y étant liés d'une
façon plus étroite que partout ailleurs. C'est ce qui explique qu'une consonne subit aisément l'influence
de la voyelle qui suit et beaucoup moins de celle qui précède.
Néanmoins le français connaît les influences réciproques des sons se trouvant dans des syllabes
différentes. Une de ces influences s'appelle harmonie (harmonisation) vocalique ou dilation .
Chaque langue a ses particularités caractéristiques quant à la modification des phonèmes dans la
chaîne parlée.
Il y a lieu de distinguer en français différentes espèces de modifications de phonèmes, notamment
l'assimilation, l'accommodation, la dilation vocalique, la dissimilation.
Assimilation et accommodation
L'assimilation et l'accommodation c'est l'extension d'un ou de plusieurs caractères d'un phonème
dans le domaine d'un phonème contigu. En effet, l'émission d'un son n'est pas tout à fait achevée lorsque
commence l'articulation du son suivant, les organes de la parole se préparant d'avance à sa formation.
Ou bien, ayant achevé l'articulation d'un phonème, on maintient par inertie les organes dans la même
position.
Ainsi, pour la syllabe [ tõn ], les lèvres sont avancées et arrondies au moment où on articule le [t],
le [õ] lui ayant transféré par anticipation son caractère labialisé. Le [t] acquiert alors une qualité
secondaire par accommodation avec la voyelle arrondie qui le suit et constitue avec lui une même
syllabe. Il en résulte une variante labialisée du phonème [t]. Ces modifications dites combinatoires sont
d'une portée exceptionnelle pour la théorie du phonème, notamment dans l'étude des variantes de
phonèmes. Au cours de l'évolution de la langue, ces variantes combinatoires sont susceptibles de
s'opposer les unes aux autres sur le plan phonologique, de devenir des phonèmes. Il importe donc d'étudier
attentivement toutes les modifications que subissent les sons dans la chaîne parlée. (L'apparition
des voyelles nasales est justement, au point de vue phonétique, le résultat de l'accommodation des
voyelles orales aux consonnes nasales. )
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On distingue l'assimilation et l'accommodation des sons.
On appelle accommodation le changement que subissent les consonnes se trouvant en contact
immédiat avec les voyelles, et inversement. L'accommodation est toujours partielle vu le caractère fort
différent de ces classes de phonèmes.
L'assimilation se fait entre deux sons du même ordre, soit entre consonnes, soit entre voyelles.
La plupart des linguistes emploient cependant le seul terme d' «assimilation» pour désigner les
deux espèces de modifications (M. Grammont, B. Malmberg, etc. ).
D'autres linguistes attribuent un sens différent à ces deux termes. Ils estiment que toutes les fois
qu'un son devient absolument identique à un autre il y a assimilation. Soit le [s] dans le mot russe
сшить. Quand un son se rapproche d'un autre en assimilant une de ses caractéristiques, il y a
accommodation.
D'après le sens dans lequel s'accomplit l'assimilation consonantique, il y a lieu de distinguer
l'assimillation régressive (ou anticipante) et l'assimilation progressive. La première se fait d'avant en
arrière, le premier son étant assimilé, le deuxième assimilant. Un son assimile un autre qui le précède.
Du point de vue physiologique, il y a anticipation de l'articulation — disgrâce [ ]. Elle se
fait également quand deux consonnes appartenant à différentes syllabes entrent en contact par suite de
la chute du e instable — méd(é)cin [ ].
L'assimilation régressive est la plus fréquente parmi les modifications que subissent les phonèmes
dans la langue française.
L'assimilation progressive se fait d'arrière en avant ; le premier son est assimilant, le deuxième
assimilé. Au poin-de vue physiologique, il y a maintien de mouvements par inertie — .
[ ]. C'est l'unique exemple d'assimilation progressive en français moderne. Dans
d'autres langues elle est beaucoup plus fréquente, en anglais, par exemple.
On prétend néanmoins qu'à la finale, dans le style parlé l'assourdissement des sonantes dans les
groupes dits inséparables (muta cum liquida) est dû à l'assimilation progressive : quatre [ ],
peuple [ ]. Il se peut qu'au début cette modification n'ait atteint que les groupes «consonne
sourde+r(l)». Mais en français moderne, les sonantes finales s'assourdissent également après une
consonne sonore : pauvre [ ], ongle [ ].
Il s'agirait plutôt, pour ces derniers exemples, d'un assourdissement par analogie, les groupes bl,
br, cl, cr, dl, dr, fl, fr, gl, gr, pl, pr, tr, vr constituant une unité étroite dite inséparable. Les sonantes
devenues sourdes après k, f, p, t changent de qualité à la finale après g, v, b, d.
D'autre part, P. Passy estime qu'il s'agit d'une assimilation progressive dans le style parlé toutes
les fois que la deuxième consonne du groupe est une sonante. Ainsi [j ] dans le mot pied s'assourdirait
au contact du p initial: [ ]. Etant de par son origine une sonante, la consonne sonore [v] subirait
quelquefois la même modification dans le groupe [ƒv] : cheval [ ].
D'après le degré de l'assimilation on distingue l'assimilation partielle et l'assimilation totale.
C'est la première qui est familière à la langue française.
L'assimilation partielle, dans les consonnes, affecte une des caractéristiques du phonème : le plus
souvent c'est la sonorité. Il y a lieu de distinguer deux cas de modification consonantique en français: à
l'intérieur du mot et à la limite des mots dans la chaîne parlée.
1. A l'intérieur du mot, ce phénomène articulatoire se manifeste ordinairement à la frontière des
anciens préfixes latins ob-, ab-, sub-, sortis de l'usage en latin vulgaire, et du radical. Ces combinaisons
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sont perçues comme des unités morphologiques et phonétiques depuis le passage du latin au roman,
l'assimilation les a déjà affectées en latin. C'est un fait de tradition — obtempérer [ ],
absoudre [ ] obscur [ ], obséder [ ], absolu [ ], subconscient [
]. La première consonne s'est assimilée à la seconde au point de vue de la sonorité et de la force
articulatoire: consonne sonore douce [b] a passé à [p] — consonne sourde forte.
2. A la rencontre des mots, dans la chaîne parlée, le phénomène est le même. Devant une
consonne initiale « sourde-forte » du deuxième mot, la consonne finale « sonore-douce » du mot
précédent devient sourde sans cesser d'être une douce : une robe sale, une bande claire de lumière,
une aube splen-dide, un dogue formidable, une case sombre, un vase fêlé, une cave profonde.
L’assimilation totale modifie le point d'articulation de la première consonne, l'identifiant avec
celle qui suit. Elle affecte toutes les caractéristiques du phonème. Dans les mots russes сжечь [ ], сшить [ ], la consonne prélinguale à un foyer [s ] conforme son timbre à celui de la consonne
prélinguale à deux foyers, qu'elle précède, et devient également une consonne à deux foyers [ ].
Cette espèce de modification n'existe pas en français littéraire.
Toutefois, elle a lieu en français populaire, témoin cette phrase : je sais pas.
L' accommodation s'effectue lorsqu'il y a contact des sons de nature différente, des consonnes et
des voyelles. L'accommodation par anticipation se manifeste dans l'articulation des consonnes
françaises suivies de voyelles. Celles-ci transfèrent aux consonnes quelques-uns de leurs traits
particuliers ; par exemple, le caractère labialisé communiqué à n'importe quelle consonne—tu [ ], du [
], cause [ ], fou [ ], le caractère palatalisé ou mouillé— du [ ], site [ ], le caractère avancé
adjoint a une consonne postlinguale — gare [ ], cure [ ], etc.
A la différence du russe, l'accommodation en français se fait généralement d'une voyelle à une
consonne. C'est la consonne qui subit l'influence de la voyelle, celle-ci jouant le rôle déterminant dans la
chaîne parlée. Au contact d'une consonne la voyelle est donc toujours un son accommodant (assimilant)
et la consonne un son accommodé (assimilé). En russe, par contre, la faculté accommodante dans les
consonnes est plus grande, ce qui n'exclut pas d'ailleurs la faculté accommodante des voyelles. Ainsi,
dans le mot мама les deux [a] se labialisent et se nasalisent au contact du [m].
L'accommodation en français est essentiellement régressive. Le russe connaît l'accommodation
régressive et l'accommodation progressive.
Par l'effet d'une accommodation double, une consonne intervocalique sourde peut devenir sonore.
En français actuel il n'y a que le mot second (avec ses dérivés) et les mots à x intervocalique
précédé du e qui subissent cette accommodation double : second [ ],
examen [ ], exorbitant [. ], etc.
Dilation vocalique
Toutes les fois que l'influence s'effectue à distance, d'une syllabe à une autre, même par-dessus
les sons intermédiaires, il y a assimilation à distance ou bien dilation (M. Grammont). Ce
sont surtout les voyelles qui sont sujettes à cette espèce d'assimilation. La dilation est donc vocalique en
français. Citons quelques exemples du XVIIe siècle : cocombre concombre, bobance bombance etc.
Le français moderne est riche en exemples de dilation vocalique régressive : elle se fait d'une
syllabe accentuée à une syllabe inaccentuée. Il se produit généralement une assimilation de degré
d'aperture. La voyelle accentuée fermée étant plus forte assimile la voyelle inaccentuée de la syllabe
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précédente. Notons que la syllabe inaccentuée est toujours ouverte. Il importe de souligner que les
voyelles assimilantes sont [i, e, y] :
j'aime [ ] aimer [ ],
aigre [ ] aigri [ ],
bête [ ] bêtise [ ],
tête [ ] têtu [ ] ;
abêtir [ ], abaisser [ ],
aigu [ ], aiguille [ ],
ailé [ ], aîné [ ], etc.
Dans les manuels on appelle ce phénomène harmonie ou harmonisation vocalique.
La dilation vocalique affecte d'ordinaire le son [ ]. Cette espèce d'assimilation a lieu également à
l'intérieur du groupe accentue! entre les syllabes appartenant à des mots différents : tu y es [ty i 'e] —y
es-tu? [i e 'ty].
La dilation vocalique est extrêmement fréquente en style parlé (familier), elle peut entraîner
certaines alternances.
Dissimilation
La dissimilation fait de deux phonèmes identiques, se trouvant à distance, deux sons différents ;
un de ces phonèmes change de nature. La dissimilation est le plus souvent régressive; elle affecte
généralement les sonantes [r, 1]. A l'époque de la formation des langues romanes, cette modification
caractérisait surtout l'espagnol (arborem ârbol, mar-morem mârmol) et en partie le français
(peregrinum pèlerin, fragrare flairer, cribrare cribler, couroir couloir, etc. ).
Le français littéraire d'aujourd'hui ne connaît pas la dissimilation. Ces modifications sont d'ordre
physiologique et semblent, à première vue, être pareilles dans toutes les langues. Pourtant nous avons
constaté le caractère tout particulier de l'assimilation partielle en français. L'accommodation a également
ses particularités dans chaque idiome.
D'autre part, l'articulation vocalique en français est de beaucoup la plus forte ; c'est elle qui exerce
son influence sur les consonnes, alors que l'inverse est un fait exceptionnel.
Les facteurs phonématiques entrent également en jeu pour la dilation vocalique qui porte en
français sur les voyelles de différents degrés d'aperture .





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