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دانلود کتاب دیکته های برنارد پیوت. دیکوهای طلایی

Les dictées de Bernard Pivot. Les Dicos d'or

مشخصات کتاب

Les dictées de Bernard Pivot. Les Dicos d'or

دسته بندی: خارجی: فرانسوی
ویرایش:  
نویسندگان:   
سری:  
 
ناشر:  
سال نشر:  
تعداد صفحات: 0 
زبان: French 
فرمت فایل : RAR (درصورت درخواست کاربر به PDF، EPUB یا AZW3 تبدیل می شود) 
حجم فایل: 168 مگابایت 

قیمت کتاب (تومان) : 52,000



کلمات کلیدی مربوط به کتاب دیکته های برنارد پیوت. دیکوهای طلایی: زبان ها و زبان شناسی، فرانسه، دستور زبان، املا



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توجه داشته باشید کتاب دیکته های برنارد پیوت. دیکوهای طلایی نسخه زبان اصلی می باشد و کتاب ترجمه شده به فارسی نمی باشد. وبسایت اینترنشنال لایبرری ارائه دهنده کتاب های زبان اصلی می باشد و هیچ گونه کتاب ترجمه شده یا نوشته شده به فارسی را ارائه نمی دهد.


توضیحاتی درمورد کتاب به خارجی

Paris: Albin Michel, 2002. - 527 p. - ISBN 2-226-13513-8
La grammaire est une chanson douce, comme dit Erik Orsenna, et, même si elle contient des mots vaches, la dictée est une ludique et aimable façon de tirer la langue aux mots pour ne pas en avoir peur. " B. P. Voici l'intégrale des " dictées de Pivot ", avec celles de Micheline Sommant, accompagnées de leurs corrigés détaillés, de tests, de jeux pour s'entraîner ou pour apprendre, de conseils et d'astuces. Pour tous les amoureux de la langue française qui adorent défier ses difficultés et jouer avec les mots, seuls ou en famille, voici une véritable bible, amusante et instructive, à laquelle ont collaboré les spécialistes du jury des Dicos d'or.
Présentation de l'éditeur :
"Comment faites-vous la dictée de finale?", me demande-t-on souvent. Toute l'année, au fil de mes nombreuses lectures, je repère des mots dont l'écriture est susceptible de faire chuter les plus fortiches des candidats. J'écris ces mots sur de petits papiers que je jette dans un tiroir. Puis, quatre ou cinq semaines avant l'émission - mieux organisée, Micheline Sommant fournit ses textes au jury plus de trois mois avant les finales régionales, je sors de leur cachette mes petits trésors. Après de longues hésitations, je choisis un thème qui a un rapport avec le lieu de la finale. Ensuite, je m'efforce, tout en racontant une histoire cohérente, de placer quelques-uns de ces pièges dans le texte. J'enrage parfois parce que, vérification faite, certains n'affichent pas la même orthographe dans Le Petit Larousse et Le Petit Robert. Biffant, changeant de route, reprenant tout depuis le début, ajoutant ici un peu d'humour, là un piège de sens, je mets environ une semaine pour boucler le travail. Enfin, le texte est soumis à l'appréciation du jury. Trop facile ? Trop difficile ? Le jury propose des modifications. On en discute. On les incorpore. On relit pour la énième fois. Le feu vert est donné. B. P.
On connaît le succès des dictées rédigées par Micheline Sommant. En 2002, Bernard Pivot, le très médiatique animateur de cet événement télévisuel, qui fut à son origine un prosaïque championnat d'orthographe avant de devenir, paillettes obligent, les Dicos d'or, eut l'idée de rassembler les textes des fameuses dictées accompagnés de leurs corrigés explicatifs et de divers autres jeux et tests utiles aux candidats, toujours plus nombreux, à cet exercice scolaire pourtant réputé rébarbatif et désuet. Le succès fut là encore au rendez-vous puisqu'à la fin de l'année l'ouvrage atteignait les 100000 exemplaires.
L'ouvrage commence par la Petite histoire d'une dictée, texte allègre dans lequel l'auteur raconte comment est née l'idée de cette compétition et l'émulation qu'elle engendra dans un public où se trouvent mêlées des classes sociales disparates. Suit le Petit dico des dicos d'or. Sans nous attarder sur le diminutif répété nous constaterons que l'intérêt varie selon les entrées. Celles consacrées aux remerciements envers collaborateurs et sponsors n'en présentent aucun pour les linguistes, mais quelques pièges lexicaux (des akkadiens aux ziggourats) destinés à mettre en difficultés des candidats bien rodés sont captivants. Retenons le b.a-ba qui fit chuter bien des finalistes de 2001.
Arrivent ensuite les dictées classées chronologiquement depuis celle des demi-finales de 1985 à celle de la finale de 2001 Lépreuve ayant encore de beaux jours devant elle, des mises à jours ou des rééditions sont à prévoir. Les coquilles seraient malvenues dans ces textes de référence. Notons dans celui de la finale de 1994 que les hittites parades (sic) ont perdu leur second élément. Ces dictées dues à Bernard Pivot ou Micheline Sommant accumulent donc les difficultés orthographiques dans des textes d'une trentaine de lignes assez cohérents sur des sujets divers liés le plus souvent au lieu où se déroule l'épreuve.
Ces difficultés peuvent être d'ordre lexical (mots rares butyreux, gypaète, zeuzère, coquemar...), homonymes (brocard/brocart; béni/bénit), exception dans un paradigme (traditionaliste/traditionnel; drolatique/drôle) et surtout mots composés avec ou sans trait d'union. L'accord en genre est une des chausse-trapes les plus fréquentes, soit que le mot commençant par une voyelle entraîne une hésitation (astragale), soit que la dictée ne contienne qu'un seul indice du sexe de celui qui dit «je » comme l'ogresse de 1 989 ou l'égérie de 1 993. Pour la syntaxe le cheval de bataille est évidemment l'accord du participe passé, principalement celui de verbes pronominaux (les «essentiellement» et les «accidentellement», les réfléchis et les non réfléchis) mais les candidats aguerris sont incollables sur la question. On peut s'étonner de n'avoir jamais vu exploité l'emploi du mode après «après que». Gageons qu'on trouverait beaucoup de subjonctifs. Mais le piège (tendu à l'occasion d'un QCM page 413) ne jouerait qu'une fois. Il aurait eu le mérite de rappeler une règle trop souvent bafouée. Les noms propres, dont on dit quelquefois à tort qu'ils n'ont pas d'orthographe, sont également utilisés. La dictée de 1991 en contenait toute une série : Kazakhstan, Saigon, Massachusetts, Porto Alegre. Mais le comble du raffinement est sans doute l'opposition entre le mont Blanc et le Mont-Blanc. On notera que les concepteurs de textes se soumettent à l'évolution de l'orthographe puisqu'ils admettent aigùe face à aiguë au nom des décisions académiques enregistrées dans le Petit Larousse de 1 985, mais reviennent à la forme traditionnelle (avec ambiguë) quand le même dictionnaire ne tient plus compte de la réforme.
Le corrigé détaillé reprend après chaque dictée la justification des graphies qui ont pu présenter des difficultés pour les candidats. Le vocabulaire utilisé est celui de la grammaire la plus traditionnelle. Les termes trop techniques sont exclus. Un verbe n'est pas transitif. Il peut ou ne peut pas avoir de COD. Laccent circonflexe remplace un « s » (goulûment?) qui a disparu ou il évite une confusion. Il n'est pas diacritique. Le plus-que-parfait du subjonctif est encore appelé comme dans le vieux Bescherelle «conditionnel passé 2e forme ». La définition de l'étymologie, « la science qui fait connaître la filiation et le vrai sens des mots (sic) » est pour le moins curieuse. Dans cette partie qui s'efforce de tout justifier ou de signaler les exceptions l'adjectif choquant, qui s'écrit comme le participe présent (contrairement à la série de ceux qui s'opposent comme extravagant/extravaguant), aurait mérité un commentaire. On trouve parfois des tolérances bizarres. Pourquoi admettre mastiff au pluriel dans du setter au mastiff? À l'opposé une solution est parfois imposée alors qu'il y en a deux. Dans un texte où les navigateurs rêvent de voir « tel Jonas, les fanons des baleines», le corrigé impose l'accord avec le nom qui suit l'adjectif indéfini là où Grevisse admet le double accord : « Sa voix claque tel un fouet » ou « telle un fouet ». Mais la partie la plus faible est celle qui concerne la prononciation. On sait que celle de Bernard Pivot n'est pas canonique. Il suffit de l'entendre prononcer appartement ou George Sand pour constater qu'il fait fi de « la règle des trois consonnes». Les transcriptions phonétiques contiennent de nombreuses erreurs. Certaines sont des négligences de relecture l'oubli du [I] de /pttats/, du [z] final de /Jisto/ pour schisteuse, les [n] superfétatoires de /dezêgânde/ et Nlnl, le [a] à la place de [a] pour susurrerez...
Mais certaines relèvent d'un choix ou de l'ignorance. Les deux transcriptions proposées pour interpeller sont fausses il n'y a pas de géminées dans la prononciation du français, sauf celles provoquées par l'amuïssement d'un [a] ou pour des raisons diacritiques (courrons/courons). En revanche il y en a en arabe, donc itiWaJ et non /fêla/ pour fellah. Pourquoi ne donner qu'une prononciation pour s'égailler /segaje/, quand c'est la plus courante /segeje/ qui était la plus intéressante dans une dictée où elle prêtait à confusion avec s'égayer? Pourquoi préciser que moelleux ne prend pas de tréma quand on note justement qu'il se prononce mwa? Pourquoi spécifier que jeun dans à jeun se prononce Izll (Larousse dit Iz&l) contre tous ceux qui, malgré Martinet, tiennent à distinguer les deux nasales. En revanche la prononciation/kwidam/pour quidam semble définitivement révolue.
Bernard Pivot prend souvent un malin plaisir à pimenter ses dictées de quelques pièges de sens. Les bêtes à concours qui s'y laissent prendre ne sont généralement pas contentes. Elles ont tort le plus souvent. A propos de la « bronca » (le terme est de lui) dont il fut l'objet à l'occasion de la finale de 91 Pivot écrit « Une dictée doit avoir du sens. Il faut unifier ce que l'esprit paresseux, pressé, enregistre sans chercher midi à quatorze heures. » Pour défendre sa phrase S'il y avait des oh! c'est qu'il y avait débats, il affirme justement que dans le contexte // y avait des bas ne veut rien dire. Mais /'/ y avait des bah! qui oppose deux interjections n'était-il pasrecevable?
D'autres rubriques suivent chaque dictée et le commentaire de leur corrigé. La première, Autour d'un mot, est quelquefois l'occasion de jeux de mots discutables. Les pages pour s'entraîner contiennent de petits textes courts, des petites dictées où Bernard Pivot fait souvent preuve de beaucoup de verve, un QCM sans surprises, un tout aussi traditionnel ne dites pas... dites plutôt, jusque dans le purisme ridicule lorsqu'il s'oppose trop à l'usage: recommander une boisson alcoolique de préférence à une boisson alcoolisée en fait partie. Le juste choix de une rue passante préféré à une rue passagère méritait un commentaire. Dans une rubrique aussi vétilleuse, on regrettera l'emploi de celui-là pour celui-ci, page 306.
En conclusion un ouvrage utile pour les concurrents de cette épreuve respectable. L'index qui renvoie aux termes ayant fait l'objet d'un commentaire est pratique.
(Mario Bastide, L'Information grammaticale n° 101, mars 2004 p.56-57)




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