دسترسی نامحدود
برای کاربرانی که ثبت نام کرده اند
برای ارتباط با ما می توانید از طریق شماره موبایل زیر از طریق تماس و پیامک با ما در ارتباط باشید
در صورت عدم پاسخ گویی از طریق پیامک با پشتیبان در ارتباط باشید
برای کاربرانی که ثبت نام کرده اند
درصورت عدم همخوانی توضیحات با کتاب
از ساعت 7 صبح تا 10 شب
دسته بندی: فلسفه ویرایش: نویسندگان: Jean-François Braunstein سری: ISBN (شابک) : 9782246811947 ناشر: Grasset سال نشر: 2018 تعداد صفحات: 0 زبان: French فرمت فایل : EPUB (درصورت درخواست کاربر به PDF، EPUB یا AZW3 تبدیل می شود) حجم فایل: 370 کیلوبایت
در صورت تبدیل فایل کتاب La philosophie devenue folle: Le genre, l'animal, la mort به فرمت های PDF، EPUB، AZW3، MOBI و یا DJVU می توانید به پشتیبان اطلاع دهید تا فایل مورد نظر را تبدیل نمایند.
توجه داشته باشید کتاب فلسفه دیوانه شده: جنسیت، حیوان، مرگ نسخه زبان اصلی می باشد و کتاب ترجمه شده به فارسی نمی باشد. وبسایت اینترنشنال لایبرری ارائه دهنده کتاب های زبان اصلی می باشد و هیچ گونه کتاب ترجمه شده یا نوشته شده به فارسی را ارائه نمی دهد.
سه بحث ما را به خود مشغول کرده است: در مورد جنسیت، حقوق حیوانات، اتانازی. و اکنون سه رشته از نظر سیاسی صحیح در دنیای آکادمیک با این سؤالات سروکار دارند: مطالعات جنسیتی، مطالعات حیوانات، اخلاق زیستی. با این حال، هنگامی که متون بنیانگذاران این رشته ها، جان مانی، جودیت باتلر، پیتر سینگر، دونا هاراوی و چند نفر دیگر را می خوانیم، متوجه می شویم که در پس احساسات خوب نمایش داده شده، عواقب پوچ، اگر نگوییم ناگوار، ظاهر می شود. اگر جنسیت به رابطه جنسی ربطی ندارد، چرا هر روز صبح آن را تغییر ندهید؟ اگر بدن برای آگاهی ما در دسترس است، چرا تا بی نهایت آن را اصلاح نکنیم؟ اگر تفاوتی بین حیوانات و انسان ها وجود ندارد، چرا آزمایش های علمی روی کما به جای حیوانات انجام نمی شود؟ چرا با سگ خود رابطه جنسی ندارید؟ اگر زندگی هایی وجود دارد که ارزش زیستن داشته باشد و زندگی های دیگری وجود دارد که ارزش زیستن دارند، چرا «فلج» ها، از جمله کودکان «معیب» را از بین نبریم؟ چرا اعضای بدن افراد نزدیک به مرده را به نفع انسان های آینده دار ملی نمی کنیم؟ ژان فرانسوا براونشتاین کار قابل توجه و نوآورانه ای انجام داده است: او هزاران صفحه از این متفکران را که در جهان غرب تجلیل می شود خوانده است. او به ایده های آنها، تضادها، سفر شخصی آنها باز می گردد. او تحلیل می کند، خط می کشد، تضاد می کند، ساختارشکنی می کند. خطا در این است که بخواهیم "محدودیت ها را پاک کنیم": بین جنسیت ها، بین حیوانات و انسان ها، بین زنده ها و مرده ها. برعکس، مقابله با این محدودیتهایی که ما را تشکیل میدهند، ضروری است. بله، گاهی فلسفه وقتی انسان را فراموش می کند دیوانه می شود.
Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.
Table Couverture Page de titre Dédicace INTRODUCTION Des bons sentiments à l'abjection Des débats sociétaux qui n'en sont pas Le politiquement correct devenu fou : amputomanie, zoophilie, eugénisme «Expériences de pensée »… et conséquences L'humanité fatiguée et le « dernier homme » LE GENRE ET LA NÉGATION DU CORPS I. John Money : un inventeur encombrant De l'hermaphrodisme au genre L'indistinction à la naissance et la lutte contre les « dualismes » La culture prévaut sur la nature: le cas John/Joan De l'intersexualité au transsexualisme La faute du professeur Money: la vraie histoire de David Reimer II. Fausto-Sterling et la fin de la distinction homme/femme En finir avec la biologie «viriliste» Vers l'indistinction finale III. Butler et la gnose contemporaine Le sexe n'existe pas Le corps n'existe pas non plus La gnose contemporaine : le mépris du corps Le comble de la gnose : l'amputomanie, et encore John Money… IV. Et le genre est fluide… « Défaire le genre » « L'idéologie du genre nuit aux enfants» Les bathroom wars et la fin des identités L'état civil neutre Trans- à l'encan : transraces, transclasses, et autres otherkins… L'ANIMAL ET L'OUBLI DE L'HOMME L'empire des bons sentiments I. Singer et la « libération animale » Le «Projet Grands Singes» et sa critique anticipée II. Les droits de l'animal Les juristes contre les droits de l'animal III. L'argument des « cas marginaux » Conséquences des « cas marginaux » IV. La zoophilie éthique de Peter Singer V. La zoophilie cosmique de Donna Haraway Les « baisers profonds » de Haraway et de sa chienne, « Mlle Cayenne Pepper » Une biologiste contre la biologie Vers un brouillage généralisé des frontières VI. Défense des « exceptionnalismes », humain et animal L'EUTHANASIE ET LA BANALISATION DE LA MORT I. L'enthousiasme pour l'euthanasie Une mort «digne» ? Les vies « dignes d'être vécues », et les autres Personnes et non-personnes «Qualité de la vie» contre «sainteté de la vie» Les médecins contre l'euthanasie II. Éloge de l'infanticide Infanticide et avortement Conséquences des « débats » bioéthiques III. « Morts suspectes». La redéfinition de la mort L'invention de la mort cérébrale Hans Jonas, «à contre-courant» CONCLUSION L'humanisme, sinon le compostisme Retrouver la «décence ordinaire» L'effacement des frontières: vers l'indifférenciation… Les frontières qui nous constituent «Plus oultre » Remerciements Page de copyright