ورود به حساب

نام کاربری گذرواژه

گذرواژه را فراموش کردید؟ کلیک کنید

حساب کاربری ندارید؟ ساخت حساب

ساخت حساب کاربری

نام نام کاربری ایمیل شماره موبایل گذرواژه

برای ارتباط با ما می توانید از طریق شماره موبایل زیر از طریق تماس و پیامک با ما در ارتباط باشید


09117307688
09117179751

در صورت عدم پاسخ گویی از طریق پیامک با پشتیبان در ارتباط باشید

دسترسی نامحدود

برای کاربرانی که ثبت نام کرده اند

ضمانت بازگشت وجه

درصورت عدم همخوانی توضیحات با کتاب

پشتیبانی

از ساعت 7 صبح تا 10 شب

دانلود کتاب La civilisation féodale. De l’an mil à la colonisation de l’Amérique

دانلود کتاب تمدن فئودالی. از سال 1000 تا استعمار آمریکا

La civilisation féodale. De l’an mil à la colonisation de l’Amérique

مشخصات کتاب

La civilisation féodale. De l’an mil à la colonisation de l’Amérique

دسته بندی: تاریخ
ویرایش: 3ᵉ 
نویسندگان:   
سری: Champs Histoire 892 
ISBN (شابک) : 9782081223912 
ناشر: Flammarion 
سال نشر: 2006 
تعداد صفحات: 868 
زبان: French 
فرمت فایل : DJVU (درصورت درخواست کاربر به PDF، EPUB یا AZW3 تبدیل می شود) 
حجم فایل: 11 مگابایت 

قیمت کتاب (تومان) : 38,000



ثبت امتیاز به این کتاب

میانگین امتیاز به این کتاب :
       تعداد امتیاز دهندگان : 13


در صورت تبدیل فایل کتاب La civilisation féodale. De l’an mil à la colonisation de l’Amérique به فرمت های PDF، EPUB، AZW3، MOBI و یا DJVU می توانید به پشتیبان اطلاع دهید تا فایل مورد نظر را تبدیل نمایند.

توجه داشته باشید کتاب تمدن فئودالی. از سال 1000 تا استعمار آمریکا نسخه زبان اصلی می باشد و کتاب ترجمه شده به فارسی نمی باشد. وبسایت اینترنشنال لایبرری ارائه دهنده کتاب های زبان اصلی می باشد و هیچ گونه کتاب ترجمه شده یا نوشته شده به فارسی را ارائه نمی دهد.


توضیحاتی درمورد کتاب به خارجی

    Sombre repoussoir des Lumières et de la modernité, le Moyen Âge peine à se défaire de sa mauvaise réputation. Pourtant, au cœur de ce millénaire, se loge une exceptionnelle période d’essor et d’élan créateur, déterminante pour la destinée du monde européen. Réputé anarchique, le système féodal repose en fait sur une organisation sociale efficace, qui, dès les Xᵉ et XIᵉ siècles, regroupe les populations au sein de villages où la domination des seigneurs s’exerce de manière vigoureuse et équilibrée. Véritable colonne vertébrale de la société, l’Église assure la cohésion de ces entités locales tout en conférant à la chrétienté une unité continentale et une prétention à l’universalité. De là une civilisation profondément originale, dont les manières de percevoir et de vivre le temps, l’espace, l’au-delà, l’âme et le corps, la parenté ou encore les images révèlent les tensions et les paradoxes.     Par-delà les crises et les couleurs contrastées de la fin du Moyen Âge, c’est la force expansive de la chrétienté féodale qui pousse les Occidentaux vers les rivages du Nouveau Monde et la conquête du continent américain. Et si le féodalisme, traditionnellement considéré comme l’âge de la stagnation et de l’obscurantisme, était l’un des ressorts oubliés de la dynamique par laquelle l’Occident a imposé sa domination à l’Amérique d’abord, puis à l’ensemble de la planète?     Jérôme Baschet est maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales. Il enseigne également à San Cristóbal de Las Casas, au Mexique. Il a notamment publié La Rébellion zapatiste (Champs-Flammarion, 2005) et L’Iconographie médiévale (Gallimard, 2008). ===== Table des matières Remerciements Introduction — L’Europe médiévale, via l’Amérique     Avertissement au lecteur en forme d’éloge du détour     Moyen Âge et conquête du Nouveau Monde     La construction de l’idée de Moyen Âge     Périodisations et long Moyen Âge Première partie — Formation et essor de la chrétienté féodale     Chapitre I. Genèse de la société chrétienne : le haut Moyen Âge         Installation de nouveaux peuples et fragmentation de l’Occident             Des invasions barbares ?             La fusion romano-germanique         Le bouleversement des structures antiques             Le déclin commercial et urbain             La disparition de l’esclavage         Conversion au christianisme et enracinement de l’Église             La conversion des rois germaniques             Puissance des évêques et essor du monachisme             La lutte contre le paganisme         La renaissance carolingienne (VIIIᵉ–IXᵉ siècles)             L’alliance de l’Église et de l’Empire             Prestige impérial et unification chrétienne         La Méditerranée des trois civilisations             Le déclin byzantin             La splendeur islamique             L’essor non impérial de l’Occident             Changement d’équilibre entre les trois entités         Conclusion : vers un retournement de tendance     Chapitre II. Ordre seigneurial et croissance féodale         L’essor des campagnes et de la population (XIᵉ–XIIIᵉ siècles)             La pression démographique             Les progrès agricoles             Les autres transformations techniques             Comment expliquer l’essor ?         La féodalité et l’organisation de l’aristocratie             « Noblesse » et « chevalerie »             Les formes du pouvoir aristocratique             Éthique chevaleresque et amour courtois             Les relations féodo-vassaliques et le rituel d’hommage             Dissémination et ancrage spatial du pouvoir         La mise en place de la seigneurie et la relation de dominium             La naissance du village et l’encellulement des hommes             La relation de dominium             Tensions dans la seigneurie             Une domination totale ?         La dynamique du système féodal             L’essor commercial et urbain             Le monde des cités             Villes et échanges dans le cadre féodal             La tension royauté/aristocratie         Conclusion : les trois ordres du féodalisme     Chapitre III. L’Église, institution dominante du féodalisme         Les fondements du pouvoir ecclésial             Unité et diversité de l’institution ecclésiale             Accumulation matérielle et pouvoir spirituel             La circulation généralisée des biens et des grâces             Le monopole de l’écrit et de la transmission de la Parole divine         Refondation et sacralisation accrue de l’Église (XIᵉ–XIIᵉ siècles)             Le temps des moines et la faiblesse des structures séculières             Refondation séculière et sacralisation du clergé             L’absolu pouvoir du pape         Au XIIIᵉ siècle : un christianisme aux accents nouveaux             Du roman au gothique             Des ordres religieux novateurs : les mendiants             L’Église, la ville et l’université             Prédication, confession, communion : une triade nouvelle             Ritualisme et dévotion : un changement d’équilibre ?         Limites et contestations de la domination de l’Église             Les poussées hérétiques et la réaction de l’Église             Les « superstitions » et la culture folklorique             Les marges et la subversion intégrée des valeurs             L’ennemi nécessaire : juifs et sorciers             Vers la société de persécution         Conclusion : une dynamique millénaire d’affirmation     Chapitre IV. De l’Europe médiévale à l’Amérique coloniale         Le bas Moyen Âge : triste automne ou dynamique continuée ?             Les calamités du XIVᵉ siècle : peste, guerre, schisme             Crise du féodalisme ou ajustements sociaux ?             L’essor poursuivi des villes et du commerce             Genèse de l’État ou affirmation monarchique ?             L’Église, toujours         L’Europe médiévale prend pied en Amérique             Féodalisme en Amérique latine : un débat             Une définition du féodalisme ?             Esquisse de comparaison entre l’Europe féodale et l’Amérique coloniale             Un féodalisme tardif et dépendant ?         Conclusion : au-delà de la nomenclature, des relations bonnes à penser Seconde partie — Structures fondamentales de la société médiévale     Chapitre I. Les cadres temporels de la chrétienté         Unité et diversité des temps sociaux             Les mesures du temps vécu             Cycle liturgique et maîtrise cléricale du temps             « Temps de l’Église et temps du marchand »         Les ambiguïtés du temps historique             Histoire linéaire et « cercle de l’année »             Passé idéalisé, présent méprisé, futur annoncé             Un temps semi-historique         Les limites de l’histoire et les dangers de l’eschatologie             L’écriture de l’histoire             L’imminence (reportée) de la fin des temps             La subversion millénariste : le futur, ici et maintenant         Conclusion : un temps semi-historique, rongé par l’histoire     Chapitre II. La structuration spatiale de la société féodale         Un univers localisé, fondé sur l’attachement au sol             Réseau paroissial et rassemblement des hommes autour des morts             L’univers de connaissance et l’inquiétante extériorité         L’espace polarisé du féodalisme             Des échanges sans marché             La chrétienté, réseau de pèlerinages             Un déplacement vers l’extérieur, gage de cohésion interne         L’Église, articulation du local et de l’universel             Renversement de la doctrine eucharistique             Réalisme eucharistique, lieu sacré et communion ecclésiale             L’image concentrique du monde         Conclusion : dominance spatiale au Moyen Âge, dominance temporelle aujourd’hui     Chapitre III. La logique du salut         La guerre du Bien et du Mal             Le monde, champ de bataille des vices et des vertus             Discours sur les vices, discours sur l’ordre social             Le diable, « prince de ce monde »             Satan, faire-valoir des puissances célestes et de l’Église         L’ici-bas et l’au-delà : une dualité qui se consolide             Doctrine et récits de l’au-delà             Naissance d’une géographie de l’au-delà             Pratiques pour l’autre monde : suffrages, messes et indulgences         Le système des cinq lieux de l’au-delà             Formation du système pénal infernal             L’enfer, incitation à la confession             Le paradis, parfaite communauté ecclésiale             Les lieux intermédiaires : purgatoire et limbes             Une synthèse en image         Conclusion : l’Église, ou l’instance qui sauve     Chapitre IV. Corps et âmes : personne humaine et société chrétienne         L’homme, union de l’âme et du corps             La personne, entre dualité et ternarité             Entrée dans la vie, entrée dans la mort             Les noces de l’âme et du corps             Le corps spirituel des élus ressuscités         L’articulation du charnel et du spirituel : un modèle social             L’Église, corps spirituel             L’Incarnation, paradoxe instable et dynamique             Une institution incarnée, fondée sur des valeurs spirituelles         La machine à spiritualiser, entre déviations et affirmation             Dangers aux extrêmes : séparation dualiste et mélanges impropres             Incarnation du spirituel et spiritualisation du corporel             Une efficacité croissante, mais de plus en plus forcée         Conclusion : les ambivalences de la personne chrétienne     Chapitre V. La parenté : reproduction physique et symbolique de la chrétienté         La parenté charnelle et son contrôle par l’Église             L’imposition d’un modèle clérical du mariage             Transmission des patrimoines et reproduction féodale         La société chrétienne comme réseau de parenté spirituelle             Parenté baptismale, paternité de Dieu et maternité de l’Église             La paternité des clercs : un principe hiérarchique             Germanité de tous les chrétiens et essor des confréries         La parenté divine, point focal du système             Le Fils égal au Père : les paradoxes de la Trinité             Le Christ : Père-frère, Père-mère             La Vierge, emblème de l’Église             La Vierge-Église, mère, fille et épouse du Christ             La parenté divine, ou l’anti-généalogie         Conclusion : le monde comme parenté, la société comme corps     Chapitre VI. L’expansion occidentale des images         Un monde d’images nouvelles             Entre iconoclasme et idolâtrie : la voie moyenne occidentale             Des supports d’images de plus en plus diversifiés             Liberté de l’art et inventivité iconographique             Pratiques et fonctions des images             Images des uns, idoles des autres         Les ressorts de la représentation             Lieux d’images, lieux de culte             Culture de l’imago et logique figurale du sens             Figurer Dieu, regarder la Création             Invention de la perspective et dynamique féodale         Conclusion : image-objet médiévale, image-écran contemporaine Chapitre conclusif. Le féodalisme, ou le singulier destin de l’Occident     Une logique générale d’articulation des contraires     La rigueur ambivalente du système ecclésial     L’expansion de l’Occident (repères théoriques)     Système féodal versus logique impériale     Système ecclésial versus logique des paganismes     L’Occident et ses autres : une opposition dissymétrique Bibliographie Index Table des plans, cartes et schémas Table des figures Table des crédits Table des matières





نظرات کاربران