دسترسی نامحدود
برای کاربرانی که ثبت نام کرده اند
برای ارتباط با ما می توانید از طریق شماره موبایل زیر از طریق تماس و پیامک با ما در ارتباط باشید
در صورت عدم پاسخ گویی از طریق پیامک با پشتیبان در ارتباط باشید
برای کاربرانی که ثبت نام کرده اند
درصورت عدم همخوانی توضیحات با کتاب
از ساعت 7 صبح تا 10 شب
ویرایش:
نویسندگان: Emilie Séris
سری: Philosophie hellénistique et romaine / Hellenistic and Roman Philosophy; 14
ISBN (شابک) : 9782503596365, 2503596363
ناشر: Brepols
سال نشر: 2022
تعداد صفحات: 499
[500]
زبان: French
فرمت فایل : PDF (درصورت درخواست کاربر به PDF، EPUB یا AZW3 تبدیل می شود)
حجم فایل: 5 Mb
در صورت تبدیل فایل کتاب Solus homo nudus, solum animal sapiens: Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles) به فرمت های PDF، EPUB، AZW3، MOBI و یا DJVU می توانید به پشتیبان اطلاع دهید تا فایل مورد نظر را تبدیل نمایند.
توجه داشته باشید کتاب Solus homo nudus، solum animal sapiens: نظریه های انسان گرایانه برهنگی (قرن 15-16) نسخه زبان اصلی می باشد و کتاب ترجمه شده به فارسی نمی باشد. وبسایت اینترنشنال لایبرری ارائه دهنده کتاب های زبان اصلی می باشد و هیچ گونه کتاب ترجمه شده یا نوشته شده به فارسی را ارائه نمی دهد.
چگونه اومانیست ها برهنه را در هنر اختراع کردند. این اثر ترکیبی از نظریههای برهنگی در رسالههای هنری رنسانس به زبان لاتین و ایتالیایی است. همچنین از یک نظریه حمایت می کند: اومانیست ها که اولین کسانی بودند که کلمه nudus را به عنوان صفتی که در مفرد اثبات شده است به کار بردند، برهنه را در هنر از سه علم باستانی (ریاضی، پزشکی و فلسفه اخلاق) و به طور دقیق تر، با تجدید اختراع کردند. سه آموزه که در رنسانس بخشهای هنر برهنگی، تقارن، آناتومی و فیزیوگنومی را تشکیل میدادند. نظریه پردازان هنر اومانیست که تحت حمایت سه گانه ویترویوس، جالینوس و ارسطو قرار گرفتند، برهنه را به عنوان یک بدن هندسی، به عنوان یک «ماشین زیبا» و به عنوان آینه ای از طبیعت تصور کردند. بنابراین، حداقل سه معیار وجود دارد که در دوران رنسانس، متخصصان هنر یک برهنه را تشخیص میدادند و قضاوت میکردند: اولی، رابطه تناسبی است که اجزای آن را بین خود و هر یک از آنها با کل بدن تنظیم میکند. دوم انطباق سازمان آناتومیک و سوم اثربخشی عاطفی تصویر است. هنرمندان و نظریه پردازان هنر رنسانس خود تعریفی از برهنگی ارائه کردند که به اندازه کافی قوی باشد تا خلاء ناشی از انتقاد کنت کلارک را پر کند (The Nude, Washington, 1956).
Comment les humanistes ont inventé le nu dans l\'art. L\'ouvrage est une synthèse des théories du nu dans les traités d\'art de la Renaissance en langue latine et italienne. Ilsoutient aussi une thèse : les humanistes, qui furent les premiers à employer le mot nudus comme un adjectif substantivé au singulier, ont inventé le nu en art à partir de trois sciences anciennes (les mathématiques, la médecine et la philosophie morale) et, plus précisément, en renouvelant trois doctrines qui constituent à la Renaissance les parties de l\'art du nu, la symétrie, l\'anatomie et la physiognomonie. Se plaçant sous le triple patronage de Vitruve, de Galien et d\'Aristote, les théoriciens de l\'art humanistes concevaient à la fois le nu comme un corps géométrisé, comme une \" belle machine \" et comme un miroir de l\'âme. Ainsi existe-t-il au moins trois critères à l\'aune desquels, à la Renaissance, les spécialistes de l\'art reconnaissent et jugent un nu : le premier est le rapport de proportion qui règle ses parties entre elles et chacune d\'elle avec la totalité du corps ; le second est la conformité de l\'organisation anatomique et le troisième l\'efficacité affective de l\'image. Les artistes et théoriciens de l\'art de la Renaissance fournissent eux-mêmes une définition du nu assez solide pour combler le vide laissé par la critique de celle de Kenneth Clark (The Nude, Washington, 1956).
Avant propos Introduction Le silence des Anciens Les anecdotes de Pline Les ekphraseis grecques Les modalités de la figure humaine Le nu et le vêtu Le nu et l’écorché Les genres du nu Masculin/ féminin Le troisième genre Les parties de l’art Symétrie, anatomie, physiognomonie Le nu et les nudités Première partie : La symétrie Le nu comme microcosme I. Les schèmes anciens de l’harmonie du corps Le cercle Les nombres La sphère Le canon de Polyclète L’homme de Vitruve Augustin : la congruentia Le canon du pseudo-Varron II. Constructions vitruviennes Cennino Cennini : la misura Lorenzo Ghiberti : la proportionalità Leon Battista Alberti : la concinnitas Le De pictura : eurythmie et concinnitas Le De statua : dimensio et finitio Le De re aedificatoria : les trois styles de corps Antonio Filarete et Francesco di Giorgio Martini : la proportion de qualité Conclusion : Léonard de Vinci III. Harmonisations du corps Pomponius Gauricus : l’analogie (commensus) Luca Pacioli : la diuina proportio Francesco Zorzi : la concordia Albrecht Dürer : modus ueritatis IV. Convenance et couleur Agostino Nifo : ratio pulchritudinis Paolo Pino : la commensuration et la correspondance Lodovico Dolce : Hélène ou Phrynè Vicenzo Danti : l’ordre et la proportion Deuxième partie : L’anatomie Le nu comme organisme I. Les théories médicales antiques Hippocrate : la balance Aristote : la crase et la diarthrose Cicéron : la fabrica membrorum Celse : la « démonstration » des maladies Galien : eucrasie et symétrie La gymnastique Transition : l’autorisation de la dissection humaine II. La fabrique du corps La composition Leon Battista Alberti : la compositio membrorum Lorenzo Ghiberti : membres simples et membres composés La démonstration Léonard de Vinci : la membrificazione Giorgio Vasari : la vive représentation La belle machine Benvenuto Cellini : les instruments Vincenzo Danti : anatomie intérieure et anatomie extérieure Conclusion : Alessandro Allori III. Le mouvement Variété des mouvements humains Les mouvements locaux (Leon Battista Alberti) Mouvement local et mouvement actionnel (Léonard de Vinci) Mouvement facile et mouvement violent (Pomponius Gauricus) Les belles attitudes (Giorgio Vasari) Le contrapposto La moderatio (Leon Battista Alberti) La ponderazione (Léonard de Vinci) Le status obliquus (Pomponius Gauricus) La figura serpentinata (Giovanni Paolo Lomazzo) La grâce Nu jeune et nu âgé (Leon Battista Alberti) Nu délicat et nu musculeux (Léonard de Vinci et Pomponius Gauricus) Nu agréable et nu terrible (Lodovico Dolce) Clair-obscur et raccourci (Giorgio Vasari et Benvenuto Cellini) Troisième partie : La physiognomonie Le nu comme signe de l’âme I. Les traditions physiognomoniques La caractérologie aristotélicienne Les Physiognomonica du pseudo-Aristote Adamant sophiste et l’anonyme latin Transmission et renaissance de la physiognomonie II. La peinture des caractères La méthode zoologique L’uomo bestiale (Léonard de Vinci) Timidus uir et fortis uir (Giovanni Battista della Porta) La méthode ethnologique Arctus uir et meridianus uir (Pomponius Gauricus) Genus australium (Albrecht Dürer) La comparaison des sexes Variabile et mutabile genus (Pomponius Gauricus) Les « propriétés » de l’homme (Paolo Pino) La méthode éthologique III. L’expression des passions Perturbationes animi (Leon Battista Alberti) Accidenti mentali (Léonard de Vinci) Passions sensuelles, rationnelles et intellectuelles (Giovanni Paolo Lomazzo) IV. Le coloris des chairs Le teint des Anciens : χροιά et color La vaghezza (Paolo Pino et Anton Francesco Doni) La morbidezza (Lodovico Dolce) La regola del colorare (Giovanni Paolo Lomazzo) Table des illustrations Conclusion Les critères du nu La tripartition corps /esprit /âme Un concept unificateur : le mouvement Le statut du nu Forma (εἶδος) Figura (σχῆμα) Species (μορφή) Bibliographie sélective I. Éditions et traductions des principaux auteurs cités II. Bibliographie secondaire Illustrations