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ویرایش:
نویسندگان: Perry Anderson.
سری:
ناشر: maspero
سال نشر: 1963
تعداد صفحات: 172
زبان: french
فرمت فایل : PDF (درصورت درخواست کاربر به PDF، EPUB یا AZW3 تبدیل می شود)
حجم فایل: 13 مگابایت
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توجه داشته باشید کتاب پرتغال و پایان استعمار افراطی نسخه زبان اصلی می باشد و کتاب ترجمه شده به فارسی نمی باشد. وبسایت اینترنشنال لایبرری ارائه دهنده کتاب های زبان اصلی می باشد و هیچ گونه کتاب ترجمه شده یا نوشته شده به فارسی را ارائه نمی دهد.
Perry Anderson Sauter à la navigation Sauter à la recherche Page d\'aide sur l\'homonymie Pour les articles homonymes, voir Anderson. Perry Anderson Perry Anderson at Fronteiras do Pensamento Porto Alegre.jpg Perry Anderson en 2008. BiographieNaissance 11 septembre 1938 (80 ans) Londres Pseudonyme Richard Merton Nationalité Britannique Formation Worcester College Collège d\'Eton Activités Historien, sociologue Fratrie Benedict Anderson Autres informationsA travaillé pour Université de Californie à Los Angeles Membre de Académie allemande pour la langue et la littérature modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle Perry Anderson, né le 11 septembre 1938 à Londres, est un intellectuel et historien britannique. Il a été rédacteur en chef de la New Left Review de 1962 à 1982 puis de 2000 à 2003. Il est professeur d\'histoire et de sociologie à l\'université de Californie à Los Angeles. Il est le frère cadet de l\'historien Benedict Anderson. Sommaire 1 Biographie et carrière 1.1 Premières années 2 Trajectoire 3 Publications 3.1 Ouvrages originaux en anglais 3.2 Ouvrages traduits en français 3.3 Articles 4 Bibliographie 4.1 Sur Perry Anderson 5 Notes et références 6 Annexes 6.1 Articles connexes 6.2 Liens externes Biographie et carrière Premières années Perry Anderson est né à Londres mais il passa ses premières années en Chine où son père, James O\'Gorman Anderson, travaille pour le service des douanes (son frère, Benedict Anderson, est d\'ailleurs né en Chine). Au cours d\'un séjour en Californie en 1941, la famille reste aux États-Unis après l\'attaque de Pearl Harbor et l\'invasion japonaise de Shanghai. Ses premières années d\'école se sont donc passées dans un pensionnat à Los Gatos. Après la guerre, la famille retourne en Angleterre, puis en Irlande, après quoi Perry Anderson revient en Angleterre pour étudier à Eton College et à l\'université d\'Oxford. Il raconte qu\'aux États-Unis il était traité comme un étranger en raison de son accent anglais, en Angleterre c\'était à cause de son accent américain, puis en Irlande pour son accent anglais et enfin en Angleterre pour un accent irlandais1. Trajectoire Proche de ce qu\'il identifia comme le courant du marxisme occidental (Western Marxism), il s\'opposa à l\'historien marxiste E. P. Thompson dans les années 1960 (\"Socialism and Pseudo-Empiricism\", in New Left Review, jan.-février 1966, puis Arguments within English Marxism, 1980). Dans Considerations on Western Marxism (1976), il étudie une série d\'auteurs marxistes qui, avec le déclin de la vague révolutionnaire des années 1920 en Europe, s\'intéressent davantage aux problèmes esthétiques et culturels qu\'à l\'analyse économique : Lukács, Gramsci (peut-être une exception dans le courant en raison de son insistance sur l\'analyse politique et l\'analyse de l\'État), Adorno, Marcuse... jusqu\'à Fredric Jameson, auteur dont il discute avec bienveillance les thèses dans Les Origines de la postmodernité (1998 pour l\'édition anglaise), et dont il qualifie l’œuvre d\'« apogée du marxisme occidental ». Dans ce dernier ouvrage, il retrace les premières émergences de la notion de postmodernité, de l\'écrivain et critique espagnol Federico de Onis (1885-1966), qui lui opposait l\'« ultra-modernisme », à l\'historien Arnold Toynbee, qui parle de « guerre postmoderne internationale » pour qualifier le conflit de 1914-1918, au poète Charles Olson qui évoquait en 1952 ce « présent qui s\'amorce » comme « post-moderne, post-humaniste, post-historique ». Il montre ensuite le revirement de la notion chez les sociologues Charles Wright Mills (1959) et Irving Howe, puis chez Harry Levin (en) (What was Modernism?, in The Massachusetts Review (en), 1960) et, dans une autre veine, Leslie Fiedler (en). Est aussi évoqué le sociologue Amitai Etzioni, qui renverse la thèse de Ch. Wright Mills. La création de la revue boundary 2 (en), sous-titrée Journal of Postmodern Litterature and Culture, constitue un tournant. Le critique Ihab Hassan y défend la notion, l\'insérant dans une liste de courants culturels, avec au centre John Cage, Robert Rauschenberg et Buckminster Fuller. La notion migre ensuite dans le champ de l\'architecture[réf. nécessaire], avec L\'Enseignement de Las Vegas (1972) de Robert Venturi, Denise Scott Brown et Robert Izenour, puis Le Langage de l\'architecture postmoderne (1977) de Charles Jencks. Avec ces différents usages du terme, parfois antinomiques, la scène est dressée pour l\'entrée sur la scène philosophique de la notion, avec les deux textes, contemporains mais écrits en chassé-croisé et en réponse à des événements différents, de Jean-François Lyotard (La Condition postmoderne, 1979) et Habermas (La Modernité, un projet inachevé, 1981, écrit en réponse à la Biennale de Venise de 1980, « vitrine de la version du postmodernisme défendue par Jencks »). La suite de l\'ouvrage est consacrée à une discussion serrée des thèses de Jameson, en commençant par Postmodernism, or The Cultural Logic of Late Capitalism, publié en 1984 dans la New Left Review et dont le titre faisait référence à l\'ouvrage d\'Ernest Mandel, Late Capitalism (traduit sous le titre Le Troisième Âge du Capitalisme). Selon Anderson, Jameson effectue un véritable coup de force philosophique et politique, en reconsidérant le postmodernisme en tant que logique culturelle adaptée à une époque spécifique, celle du « capitalisme tardif » ou post-fordisme, lui donnant ainsi une signification globale plutôt que simplement liée à certains courants culturels. En tant qu\'éditeur de la New Left Review, où eurent lieu de nombreux débats au sujet de ce texte fondateur, Anderson est bien placé pour donner une lecture de la notion. Sont aussi discutés Peter Wollen (en) (Raiding the Icebox), Alex Callinicos (Against Post-modernism), Arthur Danto, David Harvey ou Terry Eagleton (The Illusions of Post-modernism). Publications Ouvrages originaux en anglais Towards Socialism (avec Robin Blackburn), Londres, Cornell, 1966, 397 p. Lineages of the Absolutist State, Londres, New Left Books, 1974, 576 p. Arguments within English Marxism, Londres, Verso, 1980, 218 p. In the Tracks of Historical Materialism, Londres, Verso, 1983, 116 p. English Questions, Londres, Verso, 1992, 370 p. A Zone of Engagement, Londres, Verso, 1992, 400 p. Mapping the West European Left (avec Patrick Camiller), Londres, Verso, 1994, 276 p. The Question of Europe (sous la direction de Perry Anderson et Peter Gowan), Londres, Verso, 1997, 416 p. The Origins of Postmodernity, Verso, 1998, (ISBN 1-85984-222-4). Spectrum: From Right to Left in the World of Ideas, Londres, Verso, 2005, 398 p. The New Old World, Verso, 2009, (ISBN 978-1-84467-312-4). The Indian Ideology, Londres, Three Essays Collective, 2012, 194 p. American Foreign Policy and Its Thinkers, Verso, 2014 Ouvrages traduits en français Le Portugal et la fin de l\'ultra-colonialisme, (trad. Fanchita Gonzalez), Paris, Maspero, 1963, 168 p. (titre original : Portugal and the end of ultra-colonialism, Londres, New Left Review, Nos. 15-17, 1962) Passages de l\'Antiquité au féodalisme, (trad. Yves Bouveret), Paris, Maspero, 1977, 412 p. (titre original : Passages from Antiquity to Feudalism, Londres, Verso, 1974) Sur le marxisme occidental, (trad. Dominique Letellier et Serge Niemetz), Paris, Maspero, 1977, 167 p. (titre original : Considerations on Western Marxism, Londres, New Left Book, 1976) Sur Gramsci, (trad. Dominique Lettelier et Serge Niemetz), Paris, Maspero, 1978, 412 p. (titre original : The Antinomies of Antonio Gramsci, Londres, 1977) La pensée tiède : Un regard critique sur la culture française, Seuil, 2005, 136 p. (ISBN 978-2020803045) (compilation de deux articles, « Dégringolade » et « Union sucrée » parus dans la London Review of Books, 2004) Les origines de la postmodernité [« The Origins of Postmodernity »], Les Prairies Ordinaires, 2010, 185 p. (ISBN 978-2350960180) Le Nouveau Vieux monde : Sur le destin d’un auxiliaire de l’ordre américain [« The New Old World »], Agone, 2011, 744 p. (ISBN 9782748901436) avec Wang Chaohua, Deux révolutions : La Chine au miroir de la Russie, Agone, 2014 (ISBN 9782748902075) Comment les États-Unis ont fait le monde à leur image : La Politique étrangère américaine et ses penseurs [« American Foreign Policy and Its Thinkers »], Agone, 2015, 320 p. (ISBN 9782748902327) Articles